Dans un long texte publié sur Twitter et lisible ici, le réalisateur de Super Size Me, Morgan Spurlock, passe à table en admettant « être une partie du problème », révélé par l’Affaire Weinstein, celui de la violence sexuelle dont sont victimes les femmes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Avec une stratégie assez visible: court-circuiter ses éventuelles accusatrices en livrant en premier sa version des faits… Une soirée arrosée avec une camarade de la faculté pas tout à fait en état de consentir et qui fond en larmes après l’acte, des surnoms déplacées pour interpeller une collaboratrice (« hot pants” ou “sex pants ») dont il a fini par acheter le silence à son départ, autant de gestes longtemps réduit à des farces ou des divergences de perspective avec les femmes.
Spurlock réalise, à la lumière de l’affaire Weinstein, que son comportement a « contribué à créer un monde irrespectueux », vis-à-vis de sa collaboratrice par exemple, qu’il avoue avoir « complètement réifiée et rabaissée à un lieu de non-existence« . Pourtant, s’il reconnait être une partie du problème, il défend aussi être « une partie de la solution« . En exhortant les autres coupables à avouer au grand jour les situations d’inégalités et de violence auxquelles ils ont contribué, le réalisateur espère « trouver au fond de lui la force de changer. Nous devrions tous trouver le courage d’admettre que nous sommes en tort ».
{"type":"Banniere-Basse"}