Dans le livre « Conversations privées avec le Président », les journalistes Antonin André et Karim Rissouli nous présentent les mémoires d’un quinquennat presque achevé. Pour Le Temps, c’est également la patience des journalistes qui s’est achevée avec cet ouvrage : « Ceux qui défilent dans le bureau élyséen pour recueillir les confidences du chef de l’Etat français semblent fatigués de l’exercice ». Le journal suisse parle d’une impression de lassitude, et des confessions qui traduisent le manque d’audace d’un Président « peu sûr de lui ».
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« Tout est relatif. Tout est combine. Tout manque de souffle. »
C’est ce qu’estime encore Le Temps ajoutant : « tous vos confidents journalistiques finissent par vous trouver fade, peu convaincant, manquant toujours de hauteur ». C’est une critique acerbe, non pas du livre d’Antonin André et de Karim Rissouli (qui reçoit au contraire quelques honneurs), mais de ses confidences recueillies « seul à seul » qui montreraient un chef d’Etat sans grande envergure.
Cela reste cependant les impressions de Richard Werly, correspondant à Paris pour Le Temps. Car dans une interview donnée à Europe 1, Antonin André ne semble pas avoir été lassé d’entendre les confidences de François Hollande :
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