A cause du rosaire que lui a offert sa mère, une shampouineuse new-yorkaise est victime d’un envoûtement qui lui fait subir les stigmates du Christ. Heureusement, un séduisant prêtre arrive à la rescousse pour la protéger des effets pervers d’une possession mal vécue et des intentions douteuses du Vatican. Fouettée, clouée, crucifiée, étranglée, Patricia Arquette […]
A cause du rosaire que lui a offert sa mère, une shampouineuse new-yorkaise est victime d’un envoûtement qui lui fait subir les stigmates du Christ. Heureusement, un séduisant prêtre arrive à la rescousse pour la protéger des effets pervers d’une possession mal vécue et des intentions douteuses du Vatican. Fouettée, clouée, crucifiée, étranglée, Patricia Arquette sait souffrir en restant désirable. Le problème, c’est que le film est affligé de stigmates encore plus pénibles (pour le spectateur) : un montage de clip et une lumière blanchâtre hideuse héritée des films de Tony Scott. La seule originalité de cette resucée de L’Exorciste réside dans le fait que la donzelle n’est pas tourmentée par le Diable mais par l’esprit d’un curé hérétique, disciple de l’Evangile de Jésus. Il est décidément regrettable qu’un esthétisme caduc vienne gâcher le petit plaisir que l’on peut prendre à ce genre d’histoire à dormir debout.
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