Le PDG de l’Agence France-Presse, Emmanuel Hoog, a écrit à la police grecque pour protester contre la publication de photos de l’AFP sur son site internet. Il affirme que leur utilisation, décidée sans l’autorisation de l’agence, pourrait mettre les photographes en danger.
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La police grecque s’est servie de ces photos pour lancer un appel à témoin concernant les émeutes du 12 février à Athènes, pendant lesquelles des dizaines de bâtiments ont été incendiés. Pour Emmanuel Hoog :
« De telles pratiques sont non seulement illégales en terme de propriété intellectuelle mais aussi inacceptables dans un Etat de droit. Par cette lettre, je m’élève officiellement contre ces méthodes. »
Après l’intervention du bureau de l’AFP à Athènes, les photos en question ont été retirées du site de la police, précise le PDG de l’agence. De son côté, Reporters sans frontières a déclaré :
« La police dispose de ressources conséquentes pour ses enquêtes, y compris de caméras de surveillance, installées sous prétexte de faire respecter l’ordre public. […] L’objectif d’une agence de presse est d’informer le public, pas d’être utilisée par les forces de l’ordre. »
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