Dans son combat contre les taxis et le gouvernement, la société californienne, Uber, a remporté une bataille importante. Ce Jeudi 11 juin, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé un chauffer qui utilisait l’application UberPOP. Une décision qui pourrait faire jurisprudence.
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Le prévenu était poursuivi pour exercice illégal de l’activité d’exploitant de taxi. Les juges ont estimé que « le transport onéreux d’une personne est insuffisant à caractériser le délit d’exploitant de taxi sans autorisation de stationnement. » En d’autres termes, tant que les chauffeurs de Uber ne pratiquent pas la « maraude« , la justice ne considère pas ces derniers empiètent sur les plates-bandes des taxis.
De fait, le chauffeur d’UberPOP interpellé deux fois en début d’années « ne circulait pas en quête de clients, pas plus qu’il n’était stationné. Il transportait une personne qui avait réservé sa voiture par le truchement de l’application UberPop. » Tant que les chauffeurs se cantonnent à prendre des clients depuis l’application, il sont donc inattaquables, ont estimé les juges parisiens.
Le parquet de Paris a déjà fait savoir qu’il allait faire appel de cette décision.
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