La détestation mutuelle monte encore d’un cran entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Après la manifestation contre la loi travail du 23 septembre à l’appel du leader de la France Insoumise (LFI), et l’annonce de “casserolades” ce 30 septembre pour protester contre les ordonnances réformant le code du travail, le président de la République durcit le […]
La détestation mutuelle monte encore d’un cran entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Après la manifestation contre la loi travail du 23 septembre à l’appel du leader de la France Insoumise (LFI), et l’annonce de « casserolades » ce 30 septembre pour protester contre les ordonnances réformant le code du travail, le président de la République durcit le ton.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
D’après le Canard enchaîné, dans son édition du 27 septembre, M. Macron a encore disserté sur son opposant numéro 1 devant ses proches :
« Mélenchon se comporte comme ces chefs d’Etat africains qui ont perdu l’élection. Heureusement qu’il n’a pas l’armée avec lui! », a-t-il affirmé.
Une démarche jugée « séditieuse »
La semaine passée, le Canard révélait les premiers symptômes d’une mélenchonite aiguë chez le président jupitérien, qui affirmait : “Il faut être intraitable sur le procès en illégitimité que Mélenchon nous fait”. Il l’a réaffirmé cette semaine, estimant que son travail de mobilisation contre la réforme du code du travail relevait d’une démarche « séditieuse » visant à « déstabiliser la République », rien que ça. Au « coup d’Etat social » dont Jean-Luc Mélenchon l’accuse, le président réplique en insinuant qu’il prépare un coup d’Etat tout court.
Et le président de conclure, à propos de la fameuse tirade de Jean-Luc Mélenchon sur le rôle de la rue en démocratie : « La rue a peut-être fait tomber des rois, mais rarement des rois élus quatre mois plus tôt ».
{"type":"Banniere-Basse"}