Le 13 novembre 2015, plusieurs attaques terroristes simultanées (à Saint-Denis et à Paris) faisaient 130 morts et plus de 400 blessés. Deux ans plus tard, les plaies sont toujours ouvertes, et ce ne sont pas les informations révélées ce matin par France Inter qui vont aider à les refermer. Un homme, suspecté d’avoir servi d’homme […]
Le 13 novembre 2015, plusieurs attaques terroristes simultanées (à Saint-Denis et à Paris) faisaient 130 morts et plus de 400 blessés. Deux ans plus tard, les plaies sont toujours ouvertes, et ce ne sont pas les informations révélées ce matin par France Inter qui vont aider à les refermer. Un homme, suspecté d’avoir servi d’homme de main aux terroristes, est toujours recherché par forces de l’ordre.
Le 13 novembre 2015, plusieurs attaques terroristes simultanées (à Saint-Denis et à Paris) faisaient 130 morts et plus de 400 blessés. Deux ans plus tard, les plaies sont toujours ouvertes, et ce ne sont pas les informations révélées ce matin par France Inter qui vont aider à les refermer. Un homme, suspecté d’avoir servi d’homme de main aux terroristes, est toujours recherché par forces de l’ordre.
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Il aurait joué un rôle clé dans les préparatifs des attentats du 13 novembre 2015, et n’a toujours pas été appréhendé. « Il », c’est Abou Walid, du moins c’est comme cela qu’il se fait appeler. Car en vérité, les enquêteurs ignorent sa véritable identité. Seuls quelques éléments physiques ont filtré : « une petite barbe, des lunettes, des cheveux plaqués en arrière, assez costaud, les yeux légèrement bridés. Il pourrait être d’origine turque et parlerait le français, le flamand ou l’allemand. Il serait âgé de 24 à 25 ans », selon la description donnée par nos confrères de France Info. Ces maigres éléments nous sont rapportés par Ayoub el-Khazzani, le tireur du Thalys, lors de son audition. Des informations à prendre avec précaution, donc.
Un homme au cœur des attentats terroristes
Les faits d’armes d’Abou Walid, s’ils sont avérés, sont multiples. En août 2015, il amène à Bruxelles Abdelhamid Abaaoud, l’un des terroristes du 13-Novembre, fraîchement débarqué de Syrie. Le 21 août 2015, Abou Walid tient un rôle central dans la tentative d’attentat du Thalys. « Il ravitaille les planques, apporte un sac de voyage, puis les armes et enfin conduit l’assaillant, Ayoub el-Khazzani, à proximité de la gare bruxelloise du Midi, où il monte à bord du train reliant Amsterdam à Paris », selon les informations qu’a pu recueillir France Inter.
Une menace réelle
La menace n’est pas prise à la légère par les autorités. Abou Walid « pourrait faire couler le sang, il ne faudrait pas trop attendre pour le neutraliser », confiait en décembre 2016 un juge d’instruction. S’il est appréhendé, Abou Walid risque gros. Il pourrait être poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
La cavale d’Abou Walid intervient alors que la France, toujours sous le régime spécial de l’état d’urgence, cherche à se doter de moyens d’investigation plus poussés. Le gouvernement ne lésine pas sur les moyens dévolus à la sécurité. En octobre, l’Assemblée nationale doit examiner un projet (controversé) de loi anti-terroriste. A terme, le gouvernement souhaite pérenniser certains éléments relevant de l’état d’exception. Cela suffira-t-il à conjurer la psychose ?
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