Après le couscousgate la semaine dernière, une autre affaire vient agiter le FN : Marc-Étienne Lansade, le maire de Cogolin dans le Var a annoncé dimanche au JDD qu’il quittait le parti : “Je n’y crois plus, ni au fond, ni à la forme, ni aux acteurs. Je ne partage plus la ligne et ne […]
Après le couscousgate la semaine dernière, une autre affaire vient agiter le FN : Marc-Étienne Lansade, le maire de Cogolin dans le Var a annoncé dimanche au JDD qu’il quittait le parti :
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« Je n’y crois plus, ni au fond, ni à la forme, ni aux acteurs. Je ne partage plus la ligne et ne crois pas une seconde aux changements à venir ».
Pour l’élu local, le parti dirigé par Marine Le Pen est devenu une « machine à perdre » : il « trouve toujours un moyen de s’éloigner du pouvoir : hier par des propos outranciers, aujourd’hui par l’incapacité à créer des alliances à droite pour former un mouvement néo poujadiste ». Pour le maire de Cogolin, le départ de la nièce de Marine Le Pen a été l’événement de trop: « Tous les espoirs de réforme interne ont disparu quand Marion (Maréchal-Le Pen, ndlr) a quitté le navire. Son départ, c’est le dernier clou dans le cercueil ».
Comme le raconte le JDD, Marc-Etienne Lansade aurait voulu succéder à la nièce de Marine Le Pen à la tête du groupe FN de la région Paca, mais a finalement vu Frédéric Boccaletti le doubler. Avant d’être maire de Cogolin, l’élu était patron de discothèque en Croatie ; il y a trois ans l’élu avait fait parler de lui en voulant baptiser un parking Maurice Barrès de Cogolin, en hommage au penseur nationaliste, qui avait notamment écrit en pleine affaire Dreyfus : « Dreyfus est capable de trahir, je le conclus de sa race ». Devant la polémique, le maire avait finalement abandonné son projet.
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