Un simple contrôle de routine à l’une des portes du côté est du stade a probablement sauvé la vie de plusieurs dizaines de spectateurs du stade de France, au moment des tragiques événements survenus à Paris et à Saint-Denis, vendredi soir, qui ont causé la mort d’au moins 129 personnes et fait plus de 300 […]
Un simple contrôle de routine à l’une des portes du côté est du stade a probablement sauvé la vie de plusieurs dizaines de spectateurs du stade de France, au moment des tragiques événements survenus à Paris et à Saint-Denis, vendredi soir, qui ont causé la mort d’au moins 129 personnes et fait plus de 300 blessés. Plus de 70 000 personnes étaient présentes dans les tribunes. Le bilan des victimes s’établit à 1 mort, 31 blessés dont 15 graves.
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Stade de France : quand les explosions retentissent en plein match
Selon le très sérieux Wall Street Journal, au moins un des kamikazes faisant partir de l »équipe » envoyée au stade de France – il y en pour le moment trois identifiées par le procureur de la République de Paris François Molins –, a tenté de rentrer au sein même de l’enceinte à 21h05, muni d’un billet, pour le match France-Allemagne. Le journal américain cite un membre de la sécurité du stade de France et précise que le terroriste est arrivé sur les lieux avec une quinzaine de minutes de retard – le coup d’envoi avait déjà été donné à 21h. De son côté, le quotidien L’Equipe explique lui que ce sont deux terroristes qui se sont présentés à l’une des portes d’accès et qu’ils n’étaient pas en possession d’un billet.
Un mort lors de la seconde explosion
Lors du contrôle, un membre du personnel de sécurité du stade aurait alors découvert la veste explosive du kamikaze présumé et aurait tenté de le repousser juste avant qu’il ne se fasse exploser. Cette détonation, entendue à la télévision et à l’intérieur du stade n’a fait d’autres victimes que le kamikaze lui-même. Trois minutes plus tard, un second kamikaze se faisait sauter près du McDonald’s mitoyen au stade, faisant cette fois une victime civile.
L’objectif de cette équipe était probablement d’entrer dans le stade pour faire le maximum de dégâts, dans les tribunes, dans les couloirs du stade ou même viser le président de la République François Hollande, présent vendredi soir et exfiltré rapidement dès les premières annonces de son service de sécurité.
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