“Elon Musk est ce que nous avons de plus proche, en 2015, des titans industriels d’autrefois comme Henry Ford, Andrew Carnegie et John D. Rockefeller”, écrivait récemment le New York Times a son sujet. Parmi les brillants entrepreneurs de la Sillicon Valley, Elon Musk est certainement l’un des plus emblématiques depuis Steve Jobs. Un statut bâti grâce […]
« Elon Musk est ce que nous avons de plus proche, en 2015, des titans industriels d’autrefois comme Henry Ford, Andrew Carnegie et John D. Rockefeller », écrivait récemment le New York Times a son sujet.
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Parmi les brillants entrepreneurs de la Sillicon Valley, Elon Musk est certainement l’un des plus emblématiques depuis Steve Jobs. Un statut bâti grâce à Zip2, la première entreprise Web qu’il crée après ses études à l’université de Pennsylvanie et à Stanford. Désormais fortuné, il s’est lancé dans l’industrie spatiale et l’énergie verte.
Aujourd’hui, le Canado-Américain d’origine sud-africaine est à la tête de Space X – une entreprise spécialisée dans le transport spatial, en contrat avec la Nasa et habilitée par le Pentagone – et de Tesla Motors – constructeur d’automobiles de luxe entièrement électriques. Deux sociétés qui reflètent ses deux grandes ambitions, et pas des moindres : sauver le monde du réchauffement climatique ou, en cas d’échec, envoyer l’humanité sur Mars.
« Si on peut résoudre la question de l’énergie durable et devenir une espèce multiplanétaire avec une civilisation autonome sur une autre planète pour pouvoir gérer la pire des éventualités, je pense que ce serait vraiment bien », explique-t-il dans sa biographie.
Si ses activités dans l’énergie verte semblent être une réussite, avec des carnets de commandes remplis pour la Tesla, ses explorations spatiales sont encore laborieuses avec l’explosion d’une fusée en direction de la station spatiale internationale.
Un patron dur dans les relations au travail
Pour Elon Musk, sauver la planète est un obsession, presque un devoir. Décrit comme hyper-actif, il travaille plus de 100 heures par semaine. Un rythme et un investissement qu’il demande à ses salariés de suivre, quelles que soient les circonstances.
L’entrepreneur aurait remonté les bretelles de l’un de ses surbordonnés. Sa faute ? Avoir fait l’impasse sur une réunion d’une haute importance, pour rejoindre sa femme sur le point d’accoucher. Un événement qui n’est « pas une excuse », selon Musk, précisant dans un mail à son salarié qu’il devait décider « de [ses] priorités ». « Nous sommes en train de changer le monde, de changer l’histoire, et tu t’y impliques ou tu ne t’y impliques pas ».
Un autre de ses ex-salariés, sous couvert d’anonymat, explique « le manque complet de loyauté et de connexion humaine » de Musk. « Il traite les gens qui travaillent pour lui comme des munitions : utilisées dans un but précis jusqu’à épuisement, puis jetées. »
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