Un remaniement gouvernemental serait prévu après les élections régionales de décembre prochain, mais ce n’est pas le seul. Les Républicains semblent décider à faire de même. Son président, Nicolas Sarkozy s’apprête à remanier en profondeur l’Etat-major du principal parti d’opposition au PS. En première ligne de ce chamboulement, Nathalie Kosciusko-Morizet, la numéro deux du parti dont la “liberté […]
Un remaniement gouvernemental serait prévu après les élections régionales de décembre prochain, mais ce n’est pas le seul. Les Républicains semblent décider à faire de même. Son président, Nicolas Sarkozy s’apprête à remanier en profondeur l’Etat-major du principal parti d’opposition au PS. En première ligne de ce chamboulement, Nathalie Kosciusko-Morizet, la numéro deux du parti dont la « liberté de parole » irrite l’ancien président, France Info déclarait lundi 28 septembre: « Trop c’est trop, Nicolas Sarkozy était agacé, il est désormais lassé« .
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La député de l’Essonne aurait donc du souci à se faire. Déjà en avril dernier on lui reprochait en interne de ne « pas jouer assez collectif ». Hier elle se défendait au micro d’Europe 1 en invoquant ce qu’elle considère comme sa « marque de fabrique », sa liberté de parole: « Je fais mon travail aux Républicains, dans les conditions qui ont toujours été prévues : celle de la loyauté à ma famille politique, parce que c’est mon tempérament, et celle de la liberté de parole, parce que c’était ma condition ». Elle avait eu son mot à dire pendant la phase d’élaboration du nouveau parti et avait par exemple obtenu que les statuts prévoient la parité homme/femme dans les instances dirigeantes. Elle n’entend donc pas sacrifier son franc-parler malgré cette rumeur, voire cette menace de réorganisation dont elle affirme qu’elle n' »en a pas particulièrement entendu parlé« .
« Elle est déjà passée à autre chose ». Un conseiller de Paris explique au Parisien qu’NKM ne s’accommode pas de cette nouvelle. Elle ne cache déjà plus ses intentions de concourir à la primaire 2016 et « si Sarkozy ne la vire pas après les régionales, elle partira d’elle même« . Et le numéro 3, Laurent Wauquiez, n’est pas non plus certain de la pérennité sa place à la droite de l’ex-chef d’Etat: s’il « gagne la région Rhône-Alpes-Auvergne, il pourra difficilement cumuler cette fonction avec celle de numéro trois » explique un membre du parti, « Nicolas n’aura pas d’autre choix que de nommer quelqu’un de confiance pour remplacer au moins un des deux« . Dès lors, si la question se pose, Olivier Beaumont, journaliste au Parisien anticipe un « casting très sarkozyste« , il pressent Luc Chatel ou Brice Hortefeux, les fidèles hommes de main de l’ancien président, ce qui constituerait « une reprise en main du parti à moins d’un an de la primaire« .
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