Depuis sa nouvelle évasion le 11 juillet dernier de la prison hautement sécurisée d’Altiplano au Mexique, le baron de la drogue Joaquim “El Chapo” Guzman est traqué par les polices du monde entier. Interrogé par Le Parisien, le numéro deux de l’agence anti-drogue américaine (DEA) se dit “optimiste” concernant l’arrestation du narcotrafiquant. “Nous travaillons avec […]
Depuis sa nouvelle évasion le 11 juillet dernier de la prison hautement sécurisée d’Altiplano au Mexique, le baron de la drogue Joaquim « El Chapo » Guzman est traqué par les polices du monde entier.
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Interrogé par Le Parisien, le numéro deux de l’agence anti-drogue américaine (DEA) se dit « optimiste » concernant l’arrestation du narcotrafiquant.
« Nous travaillons avec nos homologues mexicains et partageons des informations provenant d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud, mais aussi d’Europe et d’Australie, afin d’avoir une vue d’ensemble », raconte Jack Riley au quotidien français. La présence à l’international du cartel de Sinaloa, dirigé par « El Chapo », explique cette large coopération policière.
L’Américain estime que Joaquin Guzman a longtemps bénéficié du manque de coopération entre les forces de l’ordre. « Nous n’avons jamais aussi bien coopéré ensemble. A la place d »El Chapo’, je surveillerais mes arrières », avertit Jack Riley. Selon lui, la traque s’annonce comme « un marathon, pas un sprint. […] Une sorte de jeu du chat et de la souris. »
Ce jeu, Joaquim Guzman le connaît bien. Il a déjà gagné une première manche en s’évadant en 2001, avant d’être rattrapé par la marine mexicaine treize ans plus tard, grâce à des informations de la DEA.
Cela n’a pas empêché « El Chapo » de se refaire la belle, par un tunnel sous les yeux de ses geôliers. Les Etats-Unis jugent-ils ses prisons plus sûres ? « Le 25 juin dernier, un juge américain avait transmis une demande formelle d’extradition à laquelle les autorités mexicaines ont répondu favorablement », indique Le Parisien. Demande suspendue aussi tôt par les avocats de Joaquim Guzman, mais seulement de manière temporaire.
L’agence anti-drogue demandera « certainement » l’extradition de Joaquim Guzman en cas de nouvelle arrestation, selon Jack Riley. « Qu’importe l’endroit où il est incarcéré, mais pour moi une chose est sûre : la place de ce type est en prison. »
« El Chapo » en est aujourd’hui à sa quatrième semaine de cavale. Les enquêteurs soupçonnent le narcotrafiquant de s’être retranché dans son fief natal dans l’Etat de Sinaloa, au Nord-Ouest du Mexique.
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