Au FN, la purge des proches de Jean-Marie Le Pen se poursuit

Après Jean-Marie Le Pen, ce sont les proches de l’ancien président que le Front National tente désormais d’écarter. Et pas des moindres. Selon l’hebdomadaire Marianne, Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch, deux cadres historiques, se sont vus démis de certaines de leurs fonctions pour diminuer leur influence au sein du parti. La première, notamment pour avoir soutenu publiquement Jean-Marie Le Pen lorsque ce dernier était mis à l’écart par le parti, n’acceptant pas qu’on « écarte le fondateur du Front national et président pendant quarante ans d’un revers de la main. »

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D’après Marianne, « Marine Le Pen vient de signifier à Marie-Christine Arnautu, vice-présidente chargée des questions sociales et eurodéputée, qu’elle à Marie-Christine Arnautu, vice-présidente chargée des questions sociales et eurodéputée, qu’elle ne faisait plus partie de la Commission d’investiture ». En prenant cette décision, la présidente du Front National empêche celle-ci d’avoir une quelconque influence dans le choix des candidats aux prochaines élections régionales.

Deuxième victime du duo Marine Le Pen – Florian Philippot, Bruno Gollnisch a été écartée de la Commission des conflits, alors que cette instance s’apprêtait à sanctionner les dérapages de certains des candidats FN pendant la campagne des élections départementales. Ce dernier, très proche de Jean-Marie Le Pen, avait lui aussi pris la défense du Menhir.

Aucun ménagement donc, dans ce nettoyage de printemps du parti d’extrême droite. Marianne rapporte même que Jean-Marie Le Pen se serait vu « retirer l’usage personnel d’une carte bancaire du parti. »