Quatre ans après une série de pannes à répétitions, le site internet de WikiLeaks est désormais prêt à recevoir des documents confidentiels envoyés par des lanceurs d’alerte anonymes. Face aux appareils de surveillance étatique de plus en plus sophistiqués, notamment aux Etats-Unis, Wikileaks a créé un système inédit et hautement sécurisé. Pour rappeler sa position […]
Quatre ans après une série de pannes à répétitions, le site internet de WikiLeaks est désormais prêt à recevoir des documents confidentiels envoyés par des lanceurs d’alerte anonymes.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Face aux appareils de surveillance étatique de plus en plus sophistiqués, notamment aux Etats-Unis, Wikileaks a créé un système inédit et hautement sécurisé. Pour rappeler sa position particulière, le site Internet cite Edward Snowden, l’ancien agent secret américain qui a divulgué en juin 2013 des documents secrets de la NSA, comme le souligne le journal Le Monde : « Tous ces médias du monde entier, tous ces éditeurs essayaient d’obtenir un morceau de l’histoire. Mais un seul d’entre eux a réellement dit : Nous voulons aider la source, nous voulons nous assurer qu’elle va bien, nous voulons faire en sorte que, peu importe ce qui arrive, elle a quelqu’un de son côté. C’était WikiLeaks. »
Le site ne révèle pas directement sa nouvelle configuration. Mais l’on sait déjà qu’il fait appel aux routeurs et aux serveurs de stockage du réseau anonyme et chiffré TOR (The Onion Router), qui permet d’utiliser Internet sans laisser de traces.
Les organismes de cartes de crédit ayant arrêté de les boycotter, le nouveau système a été construit grâce à des dons de sympathisants. Par ailleurs, contrairement aux grands médias qui censurent parfois une partie des documents, l’organisation révèle qu’elle publiera « les archives complètes des documents censurés » qu’elle pourra recevoir. Réaffirmant ainsi, un de ses principes fondateurs mais néanmoins controversés.
{"type":"Banniere-Basse"}