Dans un billet de blog du 27 juillet intitulé “Everything in its right place” (Chaque chose à sa place), l’entreprise Google a annoncé qu’elle supprimerait progressivement l’intégration forcée de son réseau social Google+ à tous les produits de l’univers Google. Si l’aventure Google+ n’est pas encore finie (pour l’instant), les utilisateurs des autres produits de […]
Dans un billet de blog du 27 juillet intitulé « Everything in its right place » (Chaque chose à sa place), l’entreprise Google a annoncé qu’elle supprimerait progressivement l’intégration forcée de son réseau social Google+ à tous les produits de l’univers Google.
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Si l’aventure Google+ n’est pas encore finie (pour l’instant), les utilisateurs des autres produits de la firme dirigée par Larry Page ne seront plus obligés d’avoir un compte Google+ en cadeau dès qu’il veulent utiliser YouTube, Gmail, Google Maps, Google Play ou encore leur smartphone Android. Adieu la « couche sociale », ce truc un peu vague que devait devenir Google+ selon les créateurs du service, retour au réseau social classique – s’il n’est pas phagocyté par Google dans les prochains mois.
Google+, le symbole de la maladresse de l’entreprise californienne
Depuis le début, l’histoire de Google+ a été mouvementée, comme le rapporte la rubrique « Pixels » du Monde. Les trois responsables qui se sont succédés à la tête du service ont dû faire face à la colère des YouTubeurs qui ont protesté en 2012 contre l’interdiction au départ d’utiliser des pseudonymes. Sans parler de l’incompréhension des internautes sur l’utilité d’un tel outil ou encore le flou laissé par la firme concernant le nombre d’utilisateurs actifs.
Pour le site américain Arts Tecnica, le cas de Google+ est loin d’être isolé. Il est même caractéristique de la maladresse de l’entreprise californienne lorsqu’il s’agit de traiter le dimension sociale de ses services. La fermeture de Google Reader en 2013, produits très apprécié des Googlenautes, en a rendu furieux plus d’un. Les erreurs de la firme au lancement de Google Buzz ont provoqué un scandale – une femme s’est vue partager ses données avec son ex-mari violent sans le vouloir.
Ron Amadeo, le journaliste d’Arts Tecnica, critique même les choix actuels de Google en termes de réseaux sociaux. Il est formel : les applis sociales qui fonctionnent le mieux en ce moment sont les messageries instantanées, dominées par les deux propriétés de Facebook, Whatsapp et Facebook Messenger. Or, Google aussi en a une, Google Hangouts, mais investit très peu dans son développement. Le comble : les utilisateurs d’iPhone peuvent télécharger la version 4.1 d’Hangouts alors que ceux qui ont un smartphone Android n’ont accès qu’à la 3.3, soit deux mises à jour de retard.
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