John Waters, l’électron libre de la provoc trash des années 70, est devenu avec Tarantino la référence majeure des jeunes cinéastes (plus ou moins) indépendants. Satire gore, enfant de Carrie et de Pink Flamingos, Belles à mourir est certes moins antipathique que Very bad things, grâce à un point de vue politique sans subtilité mais […]
John Waters, l’électron libre de la provoc trash des années 70, est devenu avec Tarantino la référence majeure des jeunes cinéastes (plus ou moins) indépendants. Satire gore, enfant de Carrie et de Pink Flamingos, Belles à mourir est certes moins antipathique que Very bad things, grâce à un point de vue politique sans subtilité mais aussi sans ambiguïté, mais ne peut s’empêcher de tout filmer à travers le filtre d’un uniforme mépris rigolard. Miné par un procédé énervant (le faux reportage en caméra subjective, basta), Belles à mourir est sauvé par deux couples d’actrices parfaites : Denise Richards et Kirsten Dunst, et, dans le rôle de leurs mères respectives, Kirstie Alley et Ellen Barkin. Pour elles seules, Belles à mourir vaut le détour.
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