A l’occasion de la sortie de son livre Anthologie regrettable du machisme en politique, la vice-présidente de l’UDI Rama Yade s’est confiée au site Metro News. Un entretien dans lequel l’ancienne secrétaire d’Etat dénonce certains comportements sexistes visant à déstabiliser les femmes politiques. “La compétition est très intense en politique, et les attaques machistes permettent […]
A l’occasion de la sortie de son livre Anthologie regrettable du machisme en politique, la vice-présidente de l’UDI Rama Yade s’est confiée au site Metro News. Un entretien dans lequel l’ancienne secrétaire d’Etat dénonce certains comportements sexistes visant à déstabiliser les femmes politiques. « La compétition est très intense en politique, et les attaques machistes permettent de décourager certaines femmes, » explique-t-elle.
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“Entre celles qui sont trop belles pour être compétentes, celles qui sont juste là pour le casting, ou pour compenser l’échec de leur vie sentimentale, il y a tout un florilège de réflexions dont le but est de nous discréditer. On aurait pu penser qu’avec la parité et l’arrivée d’un nombre plus important de femmes, les choses allaient se calmer. Eh bien non : il n’y a jamais eu autant de remarques sexistes !”
Mais les hommes ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade. Interrogée sur une anecdote tirée d’un livre de Roselyne Bachelot, dans lequel l’ancienne ministre affirme que Nicolas Sarkozy aurait réclamé « un Noir, ou mieux une Noire dans son équipe » pour sa première campagne présidentielle, Rama Yade vole au secours de l’ancien président. « Roselyne Bachelot a déjà fait ce genre de remarques. Elle a une obsession sur la couleur de peau des gens, qui commence à devenir malsaine et suspecte, » tacle-t-elle, ajoutant ne pas pouvoir “apporter de la crédibilité à quelqu’un qui, aujourd’hui, n’est plus dans la politique et est payé pour faire rire à la télévision”.
L’ancien président de la Pépublique n’est pas épargné pour autant. A la question de savoir ce qu’il a fait pour les femmes politiques, Rama Yade préfère renverser l’équation. « En fait, je pense qu’il s’est servi des femmes pour gagner son combat. Quand par exemple en 2007, il a fallu convaincre les chiraquiens de le rejoindre, c’est par les femmes qu’il a fait le rassemblement : Michèle Alliot-Marie, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet… » Voilà qui est dit.
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