Mauvaise ambiance chez les Anglais en ce moment : les groupes Disclosure et AlunaGeorge sont accusés d’avoir volé les paroles de plusieurs de leur titre, les obligeant à réagir … par un nouvel album.
Les noms de Disclosure et d’AlunaGeorge avaient été liés dans le passé grâce à une collaboration sur le titre White Noise. Cette fois-ci, les deux groupes britanniques se retrouvent liés dans une nouvelle histoire, bien moins glorieuse : ils sont tous les deux accusés de ne pas être à l’origine des paroles de plusieurs de leurs chansons (dont une nouvelle collection est actuellement en préparation pour Disclosure).
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C’est du moins ce que clame Katie Farrah Sopher, une parolière anglaise totalement inconnue. En 2004, elle vit une relation tumultueuse avec son petit ami, Sean Sawyer, décrit comme jaloux et possessif, qui lui inspire des poèmes qu’elle consigne dans un journal. Cinq ans plus tard, au moment de la rupture, il lui aurait volé son carnet pour ensuite vendre son travail à des producteurs. Une sorte de revenge porn intellectuel. Aujourd’hui, elle dit reconnaître ses paroles dans quatre chansons du groupe Disclosure et AlunaGeorge (Latch, White Noise, You and Me et Attracting Flies) et décide de les poursuivre, eux ainsi que les interprètes présents sur les titres, Eliza Doolittle (You and Me) et Sam Smith (Latch). Elle leur réclame 200 000 livres (260 000 euros) de dommage selon le Daily Mail.
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Le scandale a pris une telle importance que le groupe Disclosure s’est défendu sur sa page facebook :
« Salut tout le monde,
On voulait juste écrire un petit mot à nos fans qui ont lu les nouvelles ces derniers jours et mettre au clair les rumeurs qui circulent concernant le fait que nous n’aurions pas écrit les paroles de nos chansons.
D’abord nous voulons que ce soit clair, chaque chanson de Disclosure signée de notre nom a été écrite par nous. Nous écrivons parfois les paroles et les mélodies avec le chanteur qui figure sur le titre et le génial M. Jimmy Napes (compositeur du titre Latch, entre autre – ndlr), mais ça s’arrête là. Quand c’est le cas, nous nous assurons à chaque fois que tout le monde soit bien mentionné. Nous sommes très fiers de notre indépendance, de notre travail et de notre méthode, et c’est horriblement frustrant quand quelqu’un essaye de faire douter de cela, en criant haut et fort que nous avons volé ne serait-ce qu’un mot ou une note de notre musique.
Nous préférons nous concentrer sur la musique plutôt que de commenter ce genre de chose, mais nous n’avions pas le choix. Donc pour être clair, toutes les allégations qui ont été faite contre nous sur ce sujet sont complètement fausses (…). Nous ne nous sommes pas fait une place dans l’industrie en volant les idées des autres. »
Avant de glisser, comme si de rien n’était : « Sinon bonne nouvelle, le deuxième album est bieeeen entamé ».
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