Anne Keat, une habitante de Corsham, dans le Wiltshire, raconte dans une lettre au Guardian avoir été avertie par son kiosquier qu’il avait dû donner son nom à la police après qu’elle ait acheté le dernier numéro de Charlie Hebdo. Trois autres acheteurs seraient concernés. La police du Wiltshire a depuis présenté ses plus plates […]
Anne Keat, une habitante de Corsham, dans le Wiltshire, raconte dans une lettre au Guardian avoir été avertie par son kiosquier qu’il avait dû donner son nom à la police après qu’elle ait acheté le dernier numéro de Charlie Hebdo. Trois autres acheteurs seraient concernés.
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La police du Wiltshire a depuis présenté ses plus plates excuses « aux personnes concernées » dans un communiqué. Elle y assure que les détails récoltés sur ces mêmes personnes ont depuis été effacé de son système informatique. Et se justifie en expliquant:
« A la suite des actes terroristes survenus à Paris le 7 janvier 2015, la police du Wiltshire a entrepris d’évaluer les tensions communautaires dans la région. Dans le cadre de ce travail, les équipes de police locales ont axé leur vigilance sur les commerces, en particulier sur les kiosquiers vendant Charlie Hebdo et qui pouvaient être vulnérables. (…) Il n’y avait aucune menace nationale et rien ne laissait penser que les kiosquiers étaient vulnérables.(…) La police du Wiltshire est certaine que les intentions de l’officier de police [ayant récupéré les identités des quatre acheteurs, ndlr] visaient à assurer la sécurité publique. »
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