On savait le Royaume-Uni être une terre de fantasmes pour les mélomanes européens. Un île où se concentrent tous les meilleurs groupes du Vieux Continents. Longtemps, c’était seulement dans les villes de la perfide Albion que l’on pouvait trouver certains disques. Malgré Internet et la possibilité d’écouté les derniers titres des artistes britanniques partout dans […]
On savait le Royaume-Uni être une terre de fantasmes pour les mélomanes européens. Un île où se concentrent tous les meilleurs groupes du Vieux Continents. Longtemps, c’était seulement dans les villes de la perfide Albion que l’on pouvait trouver certains disques. Malgré Internet et la possibilité d’écouté les derniers titres des artistes britanniques partout dans le monde, la Grande Bretagne n’a pas perdu de son attractivité. Car il y a un secteur où le royaume excelle toujours autant : les festivals.
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En 2014, les étrangers traversant la Manche pour assister à un de ces événements (ou simplement à un concert) ont rapporté près de 4.3 milliards d’euros (3.1 milliards de livres). Un rapport du syndicat UK Music rapporte que chacun de ces visiteurs a dépensé en moyenne 1 000 euros sur le sol anglais. Pas moins de 40 000 emplois en temps complet existent grâce à ces touristes musicaux.
Le nombre de ces étrangers à augmenté de 39% ces deux dernières années. Cela peut s’expliquer par un maillage de festivals aussi importants que célèbres. Malgré la boue et les bottes en caoutchouc, les Glastonbury, Reading & Leeds, Île de Whight et autres concerts géants à Hyde Park ont acquis un statut d’icone.
Le rapport explique que, grâce à seulement trois festivals (T in the Park, Celtic Connections et Wickerman), le tourisme musical attire plus de 700 000 touristes en Ecosse.
Le secrétaire d’Etat en charge de la Culture, John Whittingdale, a confié que ces chiffres étaient « fantastiques » mais qu’en aucun cas ils étaient surprenants : « La musique britannique est légendaire dans le monde entier« .
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