85 000 hommes et 63 000 femmes meurent chaque année des suites d’un cancer. C’est la première cause de mortalité en France. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le cancer n’est pas toujours une fatalité. L’Institut national du cancer (INCa) rappelle que les Français sous-estiment le rôle de plusieurs facteurs de risque comme le tabac, […]
85 000 hommes et 63 000 femmes meurent chaque année des suites d’un cancer. C’est la première cause de mortalité en France. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le cancer n’est pas toujours une fatalité.
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L’Institut national du cancer (INCa) rappelle que les Français sous-estiment le rôle de plusieurs facteurs de risque comme le tabac, l’alcool ou l’alimentation dans la survenue d’un cancer. L’INCa rappelle que 40 % des cas de cancers et 35 % des décès par cancer pourraient être évités par une modification de nos modes de vie et de nos comportements.
C’est pourquoi l’INCa a lancé mardi 23 juin une campagne d’information, « Le test, 3 minutes pour faire le point ».
« Les Français ont tendance à surévaluer les facteurs de risque génétiques de transmission héréditaire alors qu’ils ne représentent que 10 % du nombre de cas. Même chose pour les facteurs environnementaux. Et au contraire, ils sous-estiment ceux liés aux comportements sur lesquels ils ont vraiment la possibilité d’agir », décrypte Jérôme Viguier dans L’Express.
L’INCa a répertorié neuf facteurs de risques principaux. Largement en tête du classement : le tabac, responsable de 78 000 décès par an dont 47 000 par cancer. Le tabac peut être à l’origine d’une vingtaine de types de cancers, et pas seulement celui du poumon.
On trouve ensuite l’alcool, à l’origine de 15 000 décès par an. Les risques dépendent aussi bien sûr de la quantité consommée. « Pire, la combinaison alcool-tabac qui se potentialisent, décuple les effets l’un de l’autre », explique L’Express.
Surpoids, manque d’activité physique, rayonnements ultraviolets (UV), pollution atmosphérique, infections… complètent la liste de facteurs à risques.
L’INCa ne cherche pas à culpabiliser mais plutôt à faire réagir. « Il y a toujours moyen d’agir, il n’est jamais trop tard », rassure Jérôme Viguier.
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