Elles sont très attendues, font beaucoup parler, et séduisent… Quand elles ne déçoivent pas. Confiées à des sociétés spécialisées, les bandes annonces, sensées assurer la promotion de films, manquent souvent d’originalité. Dans un article repéré par Reader, Télérama a donc cherché à savoir “par qui et comment sont fabriquées ces promesses d’une minute et quarante […]
Elles sont très attendues, font beaucoup parler, et séduisent… Quand elles ne déçoivent pas. Confiées à des sociétés spécialisées, les bandes annonces, sensées assurer la promotion de films, manquent souvent d’originalité. Dans un article repéré par Reader, Télérama a donc cherché à savoir « par qui et comment sont fabriquées ces promesses d’une minute et quarante secondes en moyenne ? ».
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Dans la plupart des cas, le réalisateur confie la promotion de son œuvre à une société spécialisée, choisie par le distributeur. Que ce soit pour Aparté, Silencio Prod ou encore Sonia Tout Court, le but reste avant tout de séduire le public, tout en essayant de « respecter l’âme du film ». « Nous avons le cul entre deux chaises, entre la pub et le septième art », admet Sonia Mariaulle, la patronne de Sonia Tout Court, au journal. La complexité ou la mélancolie passe souvent à la trappe au profit de l’humour ou du sentimental. « Il faut montrer le film sous ses plus beaux atours, comme une femme qui se prépare à sortir pour un premier rendez-vous », avoue Sonia Mariaulle. Au risque, sans doute, de déformer le message d’un film.
Ainsi, la bande annonce du film Copacabana était axée sur la relation mère-fille, tandis que le film était une comédie sociale sur la précarité. « Le réalisateur est celui qui connaît le mieux son film. Mais on nous serine qu’il faut un œil neuf ! On n’a pas même le droit de visionner les premières versions de la bande annonce, et quand on découvre la définitive, inévitablement décevante, il est trop tard. On a juste le temps de corriger un ou deux détails pour sauver les meubles », confie Marc Fitoussi, réalisateur de Copacabana et La Ritournelle, à Télérama.
Les distributeurs chercheraient de plus en plus à uniformiser les codes des différentes bandes annonces, surtout pour les films populaires. Pourtant, l’impact réel d’une bande annonce sur le succès d’un film reste toujours inconnu…
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