Depuis son élection, le maire de Béziers supporté par le FN, Robert Ménard livre un combat cocasse. L’ancien chef de Reporter Sans Frontières mène une guerre contre le quotidien régionale, Le Midi Libre. D’autant plus absurde que le jeune Robert Ménard a lui même été localier pour un journal de PQR à Béziers. Le Midi […]
Depuis son élection, le maire de Béziers supporté par le FN, Robert Ménard livre un combat cocasse. L’ancien chef de Reporter Sans Frontières mène une guerre contre le quotidien régionale, Le Midi Libre. D’autant plus absurde que le jeune Robert Ménard a lui même été localier pour un journal de PQR à Béziers.
Le Midi Libre a exhumé quelques-uns des articles publiés à l’époque par le maire de Beziers dans le journal Le Petit Biterrois, où il a exercé entre 1979 et 1980. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Ménard entretenait des rapports difficiles avec la municipalité communiste d’alors. Dans un numéro daté de juillet 1980 l’ancien journaliste déplorait : « Un conseil municipal où la municipalité ne nous a jamais invités, de la même façon qu’elle se refuse à nous fournir l’information municipale. Drôle de pratique pour des élus qui voulaient faire de l’hôtel de ville, une maison de verre. »
L’article du Midi Libre prend les allures d’une missive tout en ironie :
« Ils sont encore nombreux, ces notables, à croire que la presse leur est inféodée, détaille Le Midi Libre. Publier une information indépendante des intérêts politiques ou économiques, sans subir de pression, est un exercice qui se renouvelle quotidiennement. En ce temps-là, les mairies n’avaient pas encore de bulletin municipal, financé par les impôts des contribuables, pour régler leurs comptes avec les journalistes. »