L’utilisation de Tinder nuit gravement à la santé ? Selon un communiqué publié le 22 mai par le département de Santé de Rhode Island, l’utilisation de des applications de rencontres sur mobiles (Tinder, Grindr, Happn…) pourrait être un facteur d’augmentation des maladies sexuellement transmissibles. Si le rapport ne cite pas directement les applications concernées, le […]
L’utilisation de Tinder nuit gravement à la santé ? Selon un communiqué publié le 22 mai par le département de Santé de Rhode Island, l’utilisation de des applications de rencontres sur mobiles (Tinder, Grindr, Happn…) pourrait être un facteur d’augmentation des maladies sexuellement transmissibles. Si le rapport ne cite pas directement les applications concernées, le message est assez explicite.
« Les comportements à risques incluent autant le recours aux applications de rencontres qui arrangent des relations sexuelles entre anonymes que les relations sexuelles non-protégées ou la multiplication de partenaires sexuels. »
Pour appuyer cette corrélation, le rapport observe entre 2013 et 2014 une augmentation de 79% des cas de syphilis, 30% de gonorrhée ainsi que 33% de détection de nouveaux cas de VIH. « Or ces taux ne touchent pas l’ensemble de la population de la même façon. Les jeunes âgés de 15 à 24 ans seraient plus exposés que les autres catégories aux infections de type chlamydia ou gonorrhée, » écrit Libération.
Pour enfoncer le clou, le rapport classe « l’utilisation de réseaux sociaux pour arranger des rencontres souvent sexuelles avec des anonymes » dans la liste des comportement sexuel à risques. Aux côtés des rapports non protégés, de la multiplication des partenaires sexuels, et les relations sexuels sous l’influence de drogues ou d’alcool… Le Huffington Post a tenté de recueillir une réaction de la part Tinder. Mais ces derniers n’ont étonnamment donné aucune suite à la requête.