Elle était restée en retrait alors que le FN et la famille Le Pen traversaient une crise sans précédent. Pourtant, en tant que seconde épouse de Jean-Marie Le Pen, Jany était dans l’œil du cyclone. Elle sort de sa réserve dans Paris Match cette semaine, et ne mâche pas ses mots. “Elle brûle ce qu’elle a adoré” […]
Elle était restée en retrait alors que le FN et la famille Le Pen traversaient une crise sans précédent. Pourtant, en tant que seconde épouse de Jean-Marie Le Pen, Jany était dans l’œil du cyclone. Elle sort de sa réserve dans Paris Match cette semaine, et ne mâche pas ses mots.
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« Elle brûle ce qu’elle a adoré »
Sans concessions, elle condamne l’attitude de Marine Le Pen vis-à-vis de son père, considérant qu’elle relève quasiment d’un caprice :
« Marine croit toujours que son enfance bousculée [l’attentat contre la maison des Le Pen en 1976, le départ brutal de sa mère Pierrette en 1984…] lui donne le droit de se plaindre. Elle brûle ce qu’elle a adoré. En ce moment, c’est son père… Elle est brutale, méprisante. »
Elle ajoute que si Jean-Marie n’a pas changé, Marine, elle, n’est plus la même : « Aujourd’hui, elle s’est cadenassée, je n’entends plus son cœur. Il s’est durci ».
« Un SMS d’insultes »
Jany Le Pen, épouse de Jean-Marie depuis 1991, raconte avoir cru une réconciliation possible entre son mari et Marine. Le 19 août, voyant le fondateur du FN abattu, elle envoie un SMS à Marine : « Si tu voyais ton père, tu serais bouleversée.” Et rapporte avoir reçu pour toute réponse « un SMS d’insultes, d’une violence folle, au ton ordurier. Cette haine ! Elle a des comptes à régler avec son père, à qui elle doit pourtant tout. »
La petite-fille égratignée au passage
Au passage, Jany égratigne aussi l’image de Marion Maréchal-Le Pen, la petite-fille de Jean-Marie. Alors que celle-ci se bat pour faire savoir qu’elle doit son ascension politique à ses efforts et pas à son nom, Jany affirme : « C’est elle qui a choisi de rajouter le nom de Le Pen à celui de Maréchal. Jusque-là, elle s’était toujours appelée Marion Maréchal. » Et lui porte un coup final :
« En 2015, Jean-Marie l’a poussée pour les législatives, il lui a trouvé une circonscription en or dans le Vaucluse, je ne dis pas que même une chèvre avec un chapeau aurait pu être élue, mais enfin… »
Bonne ambiance chez les Le Pen.
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