“Tinder est mort”. C’est en tout cas l’avis de la journaliste Dayna Evans, qui racontait hier sur Gawker comment elle avait progressivement perdu toute envie de profiter de l’usage de cette application de rencontre. Une sensation née après un an d’utilisation assidue. Les hommes de Tinder braveraient une tempête pour un rendez-vous galant C’est lors de la […]
« Tinder est mort ». C’est en tout cas l’avis de la journaliste Dayna Evans, qui racontait hier sur Gawker comment elle avait progressivement perdu toute envie de profiter de l’usage de cette application de rencontre. Une sensation née après un an d’utilisation assidue.
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Les hommes de Tinder braveraient une tempête pour un rendez-vous galant
C’est lors de la tempête de New-York, la semaine dernière, qu’elle prend conscience des limites de l’appli de dating. Tandis que les habitants se barricadent chez eux avec assez de conserves pour deux mois, Dayna et son collègue Sam ont une idée : « Si je demandais à des gars inscrits sur Tinder de me rejoindre pour boire un verre, combien d’entre eux diraient oui ?« . Combien d’entre eux seraient prêts à braver le blizzard pour les beaux yeux de Dayna ?
L’énorme nombre de réponses positives à sa requête fait déchanter Dayna. Elle perd alors tout intérêt pour ce jeu, se sentant malhonnête et coupable.
D’application « cul » à « polyvalente », Tinder a changé de rôle
Selon Dayna, Tinder qu’elle a utilisé presque quotidiennement durant un an, est progressivement devenu stupide et nocif, ne faisant que rendre les relations amoureuses humaines plus compliquées.
Aujourd’hui, la palette des membres de Tinder est large : du pote inoffensif à la proposition ouverte de plan-cul. Selon elle, Tinder a perdu son rôle initial, pourtant calqué à l’origine sur celui de Grindr : celui de n’être qu’un service de rendez-vous rapides et « pour du cul ».
« Fini OkCupid, désormais, pour les rencontres amoureuses occasionnelles, tous mes potes se rendent sur Tinder. La raison est simple : c’est plus rapide et plus pratique. »
Tinder a transformé la nature des rencontres humaines
Pour Dayna, le « zapping » des profils en appuyant sur la croix rouge est devenu un « supplice de Sysiphe« . Elle confie :
« Tinder a matraqué mon cerveau, décapé tout le plaisir de chercher une attraction chimique réelle dans des lieux réels. Tinder semble manipuler les célibataires. En rendant le processus désinvolte, l’appli fait des rencontres purement sexuelles la norme d’aujourd’hui. Elle nous donne ce que nous voulons, mais sans l’étincelle, ni l’intrigue, et tout effort physique se résumera au premier rendez-vous et au sexe. »
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