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L’agence tunisienne d’Internet (ATI), entreprise semi-publique et outils de la censure sous Ben Ali, pourrait être réactivée. Aujourd’hui, la Cour de cassation se prononce sur le rétablissement, ou non, du filtrage du porno sur le Net.
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Trois semaines après le départ de Ben Ali, la censure était levée. Mais depuis le printemps, trois avocats ont assigné ATI en justice. Ce trio de robes noires a obtenu gain de cause en première instance et en appel. La pornographie irait à l’encontre « de la protection des enfants » et des « valeurs arabo-musulmanes« , explique l’un de ces avocats à Libération.
Moez Chakchouk, jeune PDG d’ATI, défend quant à lui la neutralité du Net et dénonce le coût exorbitant de l’application d’une telle mesure. De son côté, Reporter sans frontières craint que ce « filtrage » ne soit ensuite étendu à d’autres types de contenus.
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