En 1940, l’armée allemande envahit la Belgique, le Luxembourg et la France. Une percée musclée qui serait due à … des pilules, car les nazis se droguaient. C’est la thèse avancée par le livre L’Euphorie totale (Der totale Rausch) de l’ex journaliste et écrivain Norman Ohler, en libraire ce jeudi 10 septembre. La drogue des invincibles Lors de l’invasion […]
En 1940, l’armée allemande envahit la Belgique, le Luxembourg et la France. Une percée musclée qui serait due à … des pilules, car les nazis se droguaient. C’est la thèse avancée par le livre L’Euphorie totale (Der totale Rausch) de l’ex journaliste et écrivain Norman Ohler, en libraire ce jeudi 10 septembre.
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La drogue des invincibles
Lors de l’invasion de la France, la Wehrmacht a distribué à ses soldats pas moins de 35 millions de comprimés de crystal meth, découverte en 1937. Le journal allemand Berliner Kurier explique que les forces armées semblaient inarrêtables :
« Les fantassins marchaient fermement jusqu’à 60 kilomètres par jour, les panzers avançaient nuit et jour. “Les Allemands utilisent une pilule miracle”, titrait alors la presse britannique. Cette pilule miracle, c’est de la “pervitine”, de la méthamphétamine. À plus haute dose, elle porte aujourd’hui le nom de “crystal meth” ».
L’auteur a mené une enquête de cinq ans pour déterminer l’usage de cette drogue au sein des forces armées au près des archives fédérales et militaires allemandes et américaines. Une drogue d’autant plus répandue qu’elle est commercialisée en vente libre en 1939. Ainsi, tout le monde, y compris les civils soldats y avaient accès.
Hitler était accro
Norman Ohler raconte dans une interview publiée sur le site de la Deutsche Welle que ce n’est qu’en 1941 que la méthamphétamine est déclarée illégale. En cause, les effets nocifs que provoque la substance sur les soldats : « Les commandants se plaignaient du fait que les soldats avaient besoin de dormir trois fois plus longtemps lorsque l’effet de la pervitine se dissipait. Beaucoup d’entre eux devinrent dépressifs. D’autres souffraient de graves psychoses ».
Grâce aux notes personnelles du médecin d’Hitler, le physicien Theodor Morell, (baptisé le maître des piqures du Reich) Norman Ohler a pu constater que le dictateur consommait de fortes doses de stéroïdes, de vitamines et de drogue. Il explique que les notes du médecin « étaient assez élaborées, décrivant les traitements qu’il administrait à Hitler au fil des ans, mentionnant des choses comme “injection comme toujours” et “eucodal”, qui est un opiacé puissant ».
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