92% des personnes parlent pendant l’amour: c’est ce qu’indique l’étude réalisée par le docteur australien Peter Jonason et son équipe sur le langage érotique. Publié dans les Archives of Sexual Behavior en septembre 2015, leur travail reprend et analyse de manière synthétique deux études menées sur le dirty talk ( “les mots cochons“). Conversation érotique Les […]
92% des personnes parlent pendant l’amour: c’est ce qu’indique l’étude réalisée par le docteur australien Peter Jonason et son équipe sur le langage érotique. Publié dans les Archives of Sexual Behavior en septembre 2015, leur travail reprend et analyse de manière synthétique deux études menées sur le dirty talk ( « les mots cochons« ).
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Conversation érotique
Les chercheurs ont débuté leur étude par l’analyse de 569 conversations à caractère érotiques, et ont pu en tirer huit thèmes/tendances récurrents :
1.La domination sexuelle (« prends-la », « es-tu mon esclave sexuel ? »)
2. La soumission sexuelle (« fais-moi ce que tu veux »)
3. La possession sexuelle (« tu es à moi »)
4. Les fantasmes (« j’imagine que des gens nous regardent »)
5. Les conseils pour guider (« va plus vite/plus fort »,…)
6. Le renforcement positif (« tu es tellement bonne à ça », « j’aime ton odeur »)
7. Les liens intimes (« je t’aime », « chéri »,…)
8. Les appels réflexes (« Oui », « oh mon Dieu ! »). »
Une deuxième étude rassemblant 283 participants de 19 à 68 ans, composés de 52% de femmes, de 88% d’hétérosexuels, 7% bisexuels et 4% homosexuels a ensuite cherché le sens de ces paroles, et a dégagé deux grands axes: l' »échange individualistes » qui comprend la soumission, la domination, la possession, et son contraire, l’échange mutualiste qui se caractérise par les conseils, le développement d’un lien intime, les appels…
Un vocabulaire genré
Si hommes et femmes préfèrent unaninement l’échange « mutualiste » plutôt que l’échange « individualiste », certains propos fonctionnent mieux selon le genre: les femmes prononcent plus facilement des messages intimes et de soumission, alors que les hommes préfèrent, selon l’étude, des messages de domination. Sans aller trop loin: si les hommes sont excités par l’emploi du mot « chatte », il reste tabou pour une majorité de femmes.
Bref, conclut Francetvinfo:
« Les stéréotypes liés au genre semblent exister jusque dans le langage érotique et selon les auteurs, les amants ont sans doute appris à dire ce que l’autre sexe attend ».
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