Il n’était ni au Bataclan ni au Stade de France ni dans sur l’une des terrasses attaquées vendredi 13 novembre dernier. Stéphane Hache, 52 ans, a été tué dans son petit studio situé passage Saint-Pierre-Hamelot, en face de la sortie de secours du Bataclan. Son corps sans vie a été découvert le 14 novembre, atteint […]
Il n’était ni au Bataclan ni au Stade de France ni dans sur l’une des terrasses attaquées vendredi 13 novembre dernier. Stéphane Hache, 52 ans, a été tué dans son petit studio situé passage Saint-Pierre-Hamelot, en face de la sortie de secours du Bataclan. Son corps sans vie a été découvert le 14 novembre, atteint d’une seule balle dans le dos. Selon les premières constatations, elle aurait été tirée par les assaillants, ricochant sur le balcon avant de l’atteindre par la fenêtre ouverte.
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Dans un article du Parisien, ses proches rendent hommage à un homme « d’une grande bonté, qui souriait toujours malgré les emmerdes de la vie ».
Philippe, son ami d’enfance évoque « sa classe et son élégance en toutes circonstances ».
Avec Stéphane, ils ont grandi ensemble dans une grande barre HLM de la rue des Agnettes, à Gennevilliers. « Je vivais au numéro 12 et lui au 16, on était nés le même jour et on était tout le temps fourrés ensemble, à tel point que sa mère nous appelait les jumeaux ! », se remémore Philippe. Les deux hommes partageaient la même école, les mêmes activités quand ils étaient jeunes, notamment des parties de football endiablée. Stéphane était « un passionné, il était incollable, capable de vous parler en détail d’une rencontre de la Coupe du monde de 1930. »
« Le XIe, un quartier qu’il aimait beaucoup »
Après une rupture difficile il y a trois ans, Stéphane Hache avait tenté de refaire sa vie au Canada, puis à Montpellier et aux Sables-d’Olonne. Sa mère s’était installée il y a plusieurs années dans la station balnéaire, mais le souhait de son fils de se rapprocher d’elle n’a pas pu aboutir. En septembre, il retourne à Paris, faute d’avoir trouvé un emploi à la hauteur de ses compétences.
Dans la capitale, il retrouve son ami Benoît, pour « repartir de zéro ». Stéphane était « déterminé et avait prévu d’acheter un appartement pour ses vieux jours dans le XIe, un quartier qu’il aimait beaucoup », ajoute son ami, qui l’a d’abord hébergé chez lui. Une amie a finalement prêté un appartement à Stéphane, pour qu’il « ait son indépendance ». C’est à l’intérieur qu’il a été retrouvé mort, deux semaines seulement après son emménagement.
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