Extrêmement ambitieux, mais figé et superficiel.
Il en faut du temps pour arriver à ces 24 heures centrales imaginées par Stefan Zweig, auxquelles Laurent Bouhnik a ajouté quelques ingrédients de son cru : un prologue passionnel conjugué au présent et une postface itou, sans doute destinés à raccrocher de juvéniles spectateurs aux wagons d’histoires situées dans un passé considéré comme désuet. En l’occurrence, le récit d’un adultère sur la Côte d’Azur en 1935 et, en abyme, les déboires d’une bonne poire s’étant fait blouser en 1913 par un joueur du casino de Monte-Carlo. Si l’on ne saisit pas la réelle utilité de la partie contemporaine, ce qui rebute dans le reste, en dehors d’un trop méticuleux défilé de gravures de mode, c’est l’incroyable surenchère des décors, d’une somptuosité écrasante, finissant par éclipser ces histoires d’amour gigognes qui, par contraste, paraissent faméliques.
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