“Manger, chasser, s’accoupler”. Voilà trois besoins fondamentaux des dinosaures, qu’énumère Chris Pratt, dresseur de raptors haut en couleurs dans Jurassic World, face à la working girl célibataire Bryce Dallas Howard – en insistant bien sur le dernier. Pour ceux dont la curiosité a été attisée par l’évocation des relations sexuelles entre ces monstres ancestraux, Slate rapporte un […]
« Manger, chasser, s’accoupler ». Voilà trois besoins fondamentaux des dinosaures, qu’énumère Chris Pratt, dresseur de raptors haut en couleurs dans Jurassic World, face à la working girl célibataire Bryce Dallas Howard – en insistant bien sur le dernier.
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Pour ceux dont la curiosité a été attisée par l’évocation des relations sexuelles entre ces monstres ancestraux, Slate rapporte un certain nombre de découvertes à ce sujet, en particulier en ce qui concerne le roi d’entre eux, le fameux tyrannosaure.
Les T-Rex avaient-ils un pénis ?
Si les fouilles archéologiques ont permis de se rendre compte assez tôt de la taille et de l’anatomie générale du T-Rex, l’existence ou non d’un pénis n’était pas déterminée. Ils sont en effet munis d’un organe fourre-tout, nommé le cloaque, qui leur servait « à uriner, à déféquer et à avoir des relations sexuelles ». Les scientifique ont cependant conclu à l’existence d’un pénis chez les T-Rex, en dépit de l’absence d’os dans cet organe chez ce dinosaure, et donc de fossile. Le pénis du T-Rex serait replié à l’intérieur du cloaque.
(Pour avoir une idée de ce que pouvait être le cloaque, regardez cette vidéo où une scientifique autopsie celui d’un T-Rex reproduit en taille réelle.)
Quelles positions d’accouplement étaient possibles ?
Le débat fait cependant encore rage sur la taille de l’organe. Était-il long et préhensile, ou l’inverse ? De cela dépend la position utilisée… John Hutchinson, professeur de biomécanique de l’évolution au Royal Veterinary College de Londres et consultant pour T-Rex Autopsy, a sa théorie :
« À mon avis, c’est au niveau des queues que cela se jouait, dit-il. La queue du T-Rex était flexible, particulièrement à sa base. La femelle pouvait donc basculer son cloaque vers le mâle, le mâle basculer son cloaque vers le sien et un phallus pouvait alors en sortir »
Bref, concrètement, la position la plus probable se résumait à ça : une « femelle T-Rex accroupie, penchée en avant, la queue relevée et de côté. Une dino prête pour la levrette, quoi », écrit Slate.
Puissance musculaire
Mais comment pouvait-elle supporter le poids de son partenaire ? Là encore, l’énigme est difficile à résoudre. John Hutchinson ne doute cependant pas des capacités des T-Rex :
« On parle d’une bête de sept tonnes environ, reposant sur deux pattes. Nous n’avons rien d’équivalent aujourd’hui. Mais je ne doute guère que, si cet animal avait assez de puissance musculaire pour marcher, il devait en avoir autant pour un rapport sexuel debout ».
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