Pour évoquer son prochain album, qui doit sortir en octobre, Lou Doillon était interviewée le 11 juillet par le journal espagnol El Pais. L’occasion pour l’actrice et chanteuse de parler de féminisme, de ce qu’il a été, notamment par les exemples de sa mère ou de Françoise Hardy, et des pop-stars qui s’en réclament comme Nicki Minaj et […]
Pour évoquer son prochain album, qui doit sortir en octobre, Lou Doillon était interviewée le 11 juillet par le journal espagnol El Pais. L’occasion pour l’actrice et chanteuse de parler de féminisme, de ce qu’il a été, notamment par les exemples de sa mère ou de Françoise Hardy, et des pop-stars qui s’en réclament comme Nicki Minaj et Beyonce. Le tout sans faire dans la demi-mesure.
Lou Doillon a réagi à une question du journaliste où celui-ci affirmait que sa mère était une femme libérée. A quoi la chanteuse a répondu : « Quand on pense à Jane Birkin ou Françoise Hardy, on les considère comme des femmes libérées. En réalité, elles ne l’étaient pas mais c’est ce qu’elles donnaient à voir. Hardy dit que sans Jacques Dutronc elle n’aurait rien été dans la vie et ma mère dit qu’elle doit tout à Serge Gainsbourg. Dans les deux cas, c’est faux ».
Lou Doillon s’est également indignée de l’image que renvoient certaines stars internationales comme Nicki Minaj, Kim Kardashian ou Beyoncé. « Quand je vois Beyoncé chanter nue sous la douche, suppliant son mari, ivre, de la tirer, je me dis : ‘On assiste à une catastrophe’. Et par dessus tout, on me dit que je n’ai rien compris, que c’est une vraie féministe parce que dans ses concerts il y a un énorme écran qui le dit. C’est dangereux de croire que c’est cool ».
Elle s’indigne du fait que ce qui pourrait s’apparenter à une libération des moeurs, est en réalité une régression de l’image de la femme : « Quand je vois Nicki Minaj et Kim Kardashian, je suis scandalisée. Je me dis que ma grand-mère a lutté pour autre chose que le droit d’arborer un string ».
Ce phénomène correspond selon Lou Diollon à « une espèce de syndrome de Stockholm » : « Comme les mecs ne nous tapent plus sur le cul, nous nous le faisons nous-mêmes. Comme personne ne nous appelle ‘chienne’, nous nous appelons comme ça entre nous »