Vendredi 17 juin, à Salt Lake City dans l’Utah, la police venait chercher Jason Valdez, avec un mandat d’arrêt concernant une affaire de drogue. Ce dernier se barricade alors dans sa chambre d’hôtel avec une arme et une jeune femme.
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Pendant les 16 heures que vont durer les négociations, il aura – à l’aide de son smartphone – mis à jour six fois sa page Facebook, posté deux photos et ajouté une douzaine d’amis. Certains contacts Facebook lui apportent leur soutien (« sois fort et prends la bonne décision« , « on t’aime Jason« ), d’autres lui donnent même des informations sur la situation à l’extérieur de l’hôtel, dont un post qui lui signale qu’un membre du SWAT (équivalent du GIPN français) est caché dehors « dans un buisson« .
Quand la police finit par pénétrer dans la chambre, Valdez se tire une balle dans la poitrine. Grièvement blessé, le forcené subit actuellement des soins à l’hôpital et devrait être poursuivi pour kidnapping et tentative de meurtre. Les amis Facebook qui ont essayé de l’aider pourraient aussi avoir des problèmes avec la justice, a indiqué la police à la chaîne ABC.
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