Retour en ces temps de mangas atomiques du vieux gâteau psychédélique, autrefois naufragé de l’année 1968 où ce cirque graphique destiné aux enfants (?) ne plut pas tant que ça aux masses pop, en dehors de quelques chevelus sous valium. Cette tapisserie, heu, cette pâtisserie sucrée est à nouveau prête à dégueuler son récit épique […]
Retour en ces temps de mangas atomiques du vieux gâteau psychédélique, autrefois naufragé de l’année 1968 où ce cirque graphique destiné aux enfants (?) ne plut pas tant que ça aux masses pop, en dehors de quelques chevelus sous valium. Cette tapisserie, heu, cette pâtisserie sucrée est à nouveau prête à dégueuler son récit épique sur ce qui reste de votre pyjama d’enfance. Le Sergent est moins pimenté qu’acidulé, les Beatles ressemblent effectivement à quatre pommes au four passées aux rayons lysergiques. Mais le dessin de George Dunning contenait malgré tout quelques traits, comme sauvés de la gentillesse ambiante : délires lettristes et dessins photocopiés à la Warhol gras, annonçant la pochette d’un Lennon solo rock’n’roll sur brique noire cracra. Sinon, tout cela reste aussi progressif que régressif, responsable d’une décennie de laideur sous LSD. L’arc-en-ciel Magritte éclaire de mille feux des bestioles enfantées par les gaullistes volants de Folon, et la grenouille suiveuse Roger Glover (Love is all) n’est jamais très loin. La dualité légendaire entre Lennon et McCartney a perdu de sa rage rock. Ne reste qu’un bonbon goût piment dont notre époque n’a que peu à faire.
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