La Direction du développement des médias (DDM) à publié jeudi son étude annuelle sur l’état de santé de la presse écrite française. Un bilan plutôt négatif.
La presse écrite perd du fric, voila une tendance qui se confirme chaque année un peu plus. Dernier chiffre en date : 2,3 %, soit la baisse du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur en 2008. Aujourd’hui, le « CA » de la presse écrite plafonne à 10,6 milliards d’euros contre 10,9 en 2007. De quoi donner encore raison aux nombreux déclinologues pour qui la presse écrite « est en crise ».
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Première victime de l’année 2008, la presse quotidienne nationale (PQN). Les ventes des quotidiens nationaux payants ont baissé de près de 2,4% tandis que leurs recettes publicitaires ont chuté de 4,8%. Résultat : le chiffre d’affaires de la branche à reculé de 3,5% en un an, à 817 millions d’euros.
La presse quotidienne régionale (PQR), elle, bénéficie toujours de solides ancrages locaux et parvient à éviter une baisse trop conséquente de ses résultats. Les quotidiens régionaux français ont su maintenir leurs niveaux de ventes (+0,1%) tout en maintenant le lien avec les annonceurs (chute très relative de la pub à -1,8%). En 2008, le chiffre d’affaires de la PQN n’a donc reculé que de 0,7%.
A côté des quotidiens, la presse magazine semble tirer son épingle du jeu. Les recettes des « news mags » ont augmenté cette année de près de 5,5%.
Au tableau d’honneur de ce bilan 2008, c’est encore la presse quotidienne gratuite qui décroche la place de premier de classe. Le chiffre d’affaire de ce secteur a augmenté de 18%.
La presse gratuite ne représente que 3% du chiffre d’affaires global de la presse écrite
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