There Is a Season, annonce le titre d’un plantureux coffret des Byrds, ainsi intitulé d’après le refrain du single Turn! Turn! Turn! Quatre-vingt-dix-neuf chansons des Californiens y sont réunies pour tâcher de résumer l’histoire du groupe qui a probablement survécu au plus grand nombre de formations, et accouché d’une des discographies les plus bigarrées. On […]
There Is a Season, annonce le titre d’un plantureux coffret des Byrds, ainsi intitulé d’après le refrain du single Turn! Turn! Turn! Quatre-vingt-dix-neuf chansons des Californiens y sont réunies pour tâcher de résumer l’histoire du groupe qui a probablement survécu au plus grand nombre de formations, et accouché d’une des discographies les plus bigarrées. On y redécouvre les préludes de l’histoire, c’est-à-dire qu’on y entend Roger (encore prénommé Jim à l’époque) McGuinn, Gene Clark et David Crosby quand leur groupe s’appelait The Beefeaters et jouait des ballades sous influence Beatles.
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Vient s’exhiber par la suite la période folk-rock, celle du Mr. Tambourine Man (1965), aux harmonies vocales inégalables. Une période d’une richesse mélodique inouïe (qui inspirera la moitié des chansons des Stone Roses), rapidement suivie d’une farandole de digressions psyché, étalées sur les albums Fifth Dimension (1966) et Younger Than Yesterday (1967). Ce dernier, en particulier, magnifié par l’adresse de Gary Usher à la production et la présence de joyaux comme My Back Pages ? emprunté à Dylan ?, continue aujourd’hui de fasciner, comme l’album country-rock Sweetheart of the Rodeo (1968), offert peu avant que Gram Parsons ne parte voir ailleurs (avec les Flying Burrito Brothers) s’il y est.
A cet ensemble déjà copieux s’ajoutent une poignée d’enregistrements live et des clips, auxquels doivent beaucoup les Beta Band, Earlies, Bees et autres petites troupes modernes aux yeux rivés sur le rétro. Une bible.
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