Le guitariste et parfois chanteur des Clash, producteur des Libertines et membre du groupe Carbon/Silicon, ouvre aujourd’hui une exposition : » Bibliothèque rock & roll publique «
Depuis qu’il est jeune garçon, Mick Jones collectionne tout ce qu’il trouve en matière de musique. Grand fan de football, il a toujours partagé ses deux passions pour finalement tomber dans la musique et garder précieusement, magazines, cds, bouquins, posters, instruments…, bref, tous les trucs rock & roll coolos. » Depuis 2000, je me sens investi d’une mission. Le monde n’a pas disparu, j’ai donc pensé qu’il était temps de partager ma collection avec les autres. D’un côté, c’est un moyen de voir si tous ces trucs du 20ème siècle signifient quelque chose en ce début de 21ème siècle «
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La vie de Jones est étalée dans cette exposition où le décor du studio d’enregistrement du guitariste a été recréé. On peut trouver des pochettes d’album de ses influences, les Rolling Stones, Elvis Presley ou Johnny Thunders, aussi bien que leur fameuse valise ou le premier disque d’or des Clash.
» A ce propos, j’ai une anecdote. Je ne savais pas qu’on pouvait lire un disque d’or, on a essayé et c’était un album d’Abba «
Il y a aussi des anciens numéros de magazines précieux pour Mick Jones, dont les numéros de « Creem » ou « Rock Scene » que sa mère lui envoyait lorsqu’elle a déménagé aux Etats-Unis. Un des journalistes de « Creem » Lester Bangs le fascinait, il a écrit sur la scène punk new yorkaise, sur des artistes comme Patti Smith et les Ramones.
« J’étais vraiment accro à ce genre de trucs que peu de gens connaissaient ici. Lester Bangs était un grand journaliste, ça a été une grande joie de le rencontrer lorsqu’il a écrit un article sur les Clash«
Bangs a effectivement écrit un célèbre article sur les Clash en 1977 pour le magazine NME.
A long terme, Mick Jones souhaiterait que son exposition devienne permanente, pour que les visiteurs puissent venir s’asseoir et lire, ouvrir, voir, tous les objets de sa collection.
L’exposition est visible à Londres au « Chelsea Space » jusqu’au 18 avril.