21 journalistes et 6 citoyens-journalistes ont été tués dans le monde depuis le début de l’année, d’après Reporters sans frontières (RSF) qui profite de la journée mondiale de la liberté de la presse pour alerter sur la sécurité des journalistes dans certains pays et zones de conflit. En 2011, 66 journalistes auraient trouvés la mort […]
21 journalistes et 6 citoyens-journalistes ont été tués dans le monde depuis le début de l’année, d’après Reporters sans frontières (RSF) qui profite de la journée mondiale de la liberté de la presse pour alerter sur la sécurité des journalistes dans certains pays et zones de conflit. En 2011, 66 journalistes auraient trouvés la mort et près de 2000 auraient été menacés ou agressés, toujours selon RSF.
L’ONG a aussi actualisé sa liste des « prédateurs de la liberté d’informer ». Ils sont six à faire leur entrée dans ce « sinistre club » :
– Kim Jong-un, le leader nord-coréen
– les services de renseignement pakistanais, accusés par Amnesty International d’avoir fait disparaitre « des centaines » de personnes
– le groupe islamiste Boko Haram, qui a revendiqué mardi des attentats contre un journal nigérian
– le Conseil suprême des forces armées en Egypte, dont la gestion de la transition démocratique est critiquée à l’approche de l’élection présidentielle des 23 et 24 mai
– le ministre de l’Information, des postes et des télécommunications du gouvernement fédéral de transition en Somalie, qui serait responsable de pressions et d’intimidations à l’encontre de la presse
– enfin, Vasif Talibov, tout-puissant dirigeant de la région du Nakhitchevan en Azerbaïdjan
Rappelons que l’enlèvement par les FARC du journaliste français Roméo Langlois, en Colombie, a été officiellement confirmé ce mercredi.