Dimanche 27 mai, la mairie de Moscou a empêché la tenue de la Gay Pride pour la septième fois consécutive depuis 2006, au motif qu’elle risquait de provoquer une “réaction négative” de la part des habitants. Un porte-parole de la police a confirmé que 40 arrestations avaient eu lieu ce jour-là, les forces de l’ordre […]
Dimanche 27 mai, la mairie de Moscou a empêché la tenue de la Gay Pride pour la septième fois consécutive depuis 2006, au motif qu’elle risquait de provoquer une « réaction négative » de la part des habitants. Un porte-parole de la police a confirmé que 40 arrestations avaient eu lieu ce jour-là, les forces de l’ordre affirmant avoir évité des altercations entre manifestants LGBT et opposants homophobes.
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Parmi les personnes appréhendées, Nikolaï Alexeïev, un des leaders de la communauté gay en Russie, a critiqué les autorités sur son compte Twitter:
« C’est dommage que la Russie soit devenue un Etat totalitaire. J’ai été interpellé pour m’être exprimé devant des journalistes. »
Depuis 2006, la demande des associations LGBT de se voir reconnaîre le droit à manifester a été constamment refusée. Et ce n’est pas parti pour s’améliorer puisque, depuis le 29 février 2012, une loi anti-gay punit toute personne qui ferait publiquement la promotion de l’homosexualité. Manifester est passible d’une amende, tout comme évoquer l’homosexualité dans un cadre éducatif. La loi a déjà été adoptée dans quatre régions de Moscou, dont Saint-Pétersbourg.
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