Le groupe Eurodisney comparaissait aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Meaux pour enquête illégale dans le passé de ses salariés. Comme le rapporte Rue89, en 1997 Eurodisney contacte Gilles Davennes, un gendarme à la retraite, afin d’obtenir des renseignements sur ses employés. Davennes s’attelle à la tâche avec Denis Labelle, lui aussi ancien gendarme, et Carlos […]
Le groupe Eurodisney comparaissait aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Meaux pour enquête illégale dans le passé de ses salariés. Comme le rapporte Rue89, en 1997 Eurodisney contacte Gilles Davennes, un gendarme à la retraite, afin d’obtenir des renseignements sur ses employés. Davennes s’attelle à la tâche avec Denis Labelle, lui aussi ancien gendarme, et Carlos Andrès, gendarme en exercice qui leur permet d’avoir accès à différents fichiers (Judec, Stix, fichier des automobiles…).
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Le groupe Eurodisney se justifie en invoquant une vieille affaire de pédophilie impliquant un employé et un visiteur, mais aussi une volonté de « renforcer la sécurité sur le site » afin de parer à toute attaque terroriste. Pourtant, les documents retrouvés dans l’entreprise balaient un éventail de faits beaucoup plus large, de vol à l’étalage à usage de stupéfiant. Selon les enquêteurs, 2500 salariés auraient été mis à la porte en deux ans.
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