“Je ne vois plus aucun intérêt à prendre soin de moi.” Détenu à Guantanamo depuis 2001 et déclaré libérable, par l’administration américaine, en 2007, Nabil Hadjarab a raconté son calvaire à son avocate américaine. Gréviste de la faim depuis deux mois, il aurait perdu près de vingt kilos. “Ma priorité a toujours été ma vie, […]
« Je ne vois plus aucun intérêt à prendre soin de moi. » Détenu à Guantanamo depuis 2001 et déclaré libérable, par l’administration américaine, en 2007, Nabil Hadjarab a raconté son calvaire à son avocate américaine. Gréviste de la faim depuis deux mois, il aurait perdu près de vingt kilos. « Ma priorité a toujours été ma vie, ma santé, mon corps. Aujourd’hui, je ne peux quasiment plus marcher, explique-t-il. Si j’ai entamé cette grève de la faim, c’est surtout parce que j’ai perdu tout espoir de sortir d’ici. »
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Né en Algérie, Nabil Hadjarab demande depuis six ans l’asile à la France, où vit toute sa famille, et où il a lui-même vécu. Devant le silence des autorités, ses deux avocats français ont saisi le tribunal administratif de Paris, ce vendredi : une requête en référé-liberté, « afin qu’il soit enjoint au gouvernement français d’accueillir Nabil sur son territoire. » Les deux avocats avaient déjà envoyé une requête au ministère de l’Intérieur, en février, pour que la France accueille Nabil Hadjarab. Elle était restée sans réponse.
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