La crise économique exacerbe la consommation de drogue en Grèce. Des nouvelles substances atterrissent sur le marché. Parmi elles se cache la “sisa”. Composée de méthamphétamine, d’huile de moteur, et de shampoing, la sisa incarne, à sa façon, le climat d’austérité qui règne en Grèce. La majorité de ses consommateurs sont des pauvres, des sans […]
La crise économique exacerbe la consommation de drogue en Grèce. Des nouvelles substances atterrissent sur le marché. Parmi elles se cache la « sisa ». Composée de méthamphétamine, d’huile de moteur, et de shampoing, la sisa incarne, à sa façon, le climat d’austérité qui règne en Grèce. La majorité de ses consommateurs sont des pauvres, des sans abris, des citoyens victimes de l’effondrement économique grec. Elle est moins cher que le crack et la cocaïne, avec seulement 2 €, n’importe qui peut s’en procurer une dose.
Comme la plupart des drogues dures bon marché, la sisa possède des effets secondaires dangereux: insomnie, hallucination, agressivité, et risques de crises cardiaques. Souvent comparée à la cocaïne, elle est la drogue de la rue. Elle représente le dernier exemple sinistre d’une tendance allant vers la production massive de drogues synthétiques. Ces drogues dites des « pauvres », trouvent un terrain propice dans les pays où la crise économique et la misère sont enracinées. Pas étonnant que la sisa gagne du terrain en Grèce.