“Pour 2.500 euros, je peux vous proposer 330 articles de 500 mots environ“. Voilà l’offre de Rosemees Company Limited, une société “opérant en offshore” contactée par l’équipe de StreetPress. Cela paraît aberrant quand on connaît le fonctionnement d’une rédaction et le travail du journaliste. Et pourtant, comme nombre de secteurs économiques, la presse est aujourd’hui touchée par […]
« Pour 2.500 euros, je peux vous proposer 330 articles de 500 mots environ« . Voilà l’offre de Rosemees Company Limited, une société « opérant en offshore » contactée par l’équipe de StreetPress. Cela paraît aberrant quand on connaît le fonctionnement d’une rédaction et le travail du journaliste. Et pourtant, comme nombre de secteurs économiques, la presse est aujourd’hui touchée par le phénomène de la délocalisation. Le site web d’info en ligne a donc commandé un papier pour juger du résultat: effarant !
« 48 heures plus tard, le résultat tombe dans notre boîte mail. Le papier est bien écrit et tous les éléments du reportage y sont. « Les yeux pétillants » de la patronne, description, ambiance… On s’y croirait presque. Quand on pense que les journalistes de StreetPress perdent leur temps à partir sur le terrain, alors que mater quelques vidéos de France 3, Le Figaro ou Europe1 suffit à faire illusion. »