A la fin de l’année 2010, la vie du Camerounais Jean-Claude Roger Mbede a radicalement changé. Alors qu’il envoie un SMS pour déclarer ses sentiments à un autre homme (responsable de la présidence camerounaise), celui-ci le dénonce. Il est condamné à 3 ans de prison (au Cameroun, les homosexuels encourent jusqu’à 5 ans de prison […]
A la fin de l’année 2010, la vie du Camerounais Jean-Claude Roger Mbede a radicalement changé. Alors qu’il envoie un SMS pour déclarer ses sentiments à un autre homme (responsable de la présidence camerounaise), celui-ci le dénonce. Il est condamné à 3 ans de prison (au Cameroun, les homosexuels encourent jusqu’à 5 ans de prison ferme). Son avocate, Alice Nkom, avait fait appel du jugement et Jean-Claude Roger Mbede avait été libéré provisoirement en juillet 2012.
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Malade du cancer, il a été opéré à plusieurs reprises mais finalement renvoyé chez ses parents en 2013. “Mon père m’a dit qu’il préférait un fils mort à un fils homosexuel”, nous confiait-il en 2012 après sa sortie de prison. Tel fut le destin tragique de ce jeune homme, que ses parents ont séquestré et refusé de soigner jusqu’à ce qu’il meure de sa maladie.
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