Il aura suffi de 24 heures, après les résultats des élections européennes, pour que Jean-François Copé soit contraint de démissionner du poste de président de l’UMP. Il a annoncé aujourd’hui qu’il quitterait ses fonctions dès le 15 juin, suite à un Bureau politique qui a vite tourné au règlement de comptes. Mis en cause dans […]
Il aura suffi de 24 heures, après les résultats des élections européennes, pour que Jean-François Copé soit contraint de démissionner du poste de président de l’UMP. Il a annoncé aujourd’hui qu’il quitterait ses fonctions dès le 15 juin, suite à un Bureau politique qui a vite tourné au règlement de comptes. Mis en cause dans l’affaire Bygmalion, plusieurs de ses rivaux ont réclamé son départ, François Fillon en tête. L’ensemble de la direction de l’UMP a, elle aussi, déposé sa démission collective. La transition sera assurée par un trio composé d’Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon.
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Après être passé pour un tricheur fin 2012 lors de son duel pour la présidence du parti face à François Fillon, le M. Burns de l’UMP porte aujourd’hui la responsabilité de l’échec de son parti face au FN aux européennes, et des perquisitions et autres interrogatoires qui vont se succéder dans l’affaire Bygmalion. En voilà un que l’on ne devrait pas revoir en 2017.
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