En octobre dernier, les Allemands avaient découvert avec indignation que les Etats-Unis écoutaient Angela Merkel. Deux nouveaux épisodes troublent les relations germano-américaines : deux agents doubles ont été arrêtés, et le chef des services secrets expulsé. La défiance face à l’allié américain appelait de nouvelles mesures de lutte contre l’espionnage High Tech. Certaines propositions s’avèrent […]
En octobre dernier, les Allemands avaient découvert avec indignation que les Etats-Unis écoutaient Angela Merkel. Deux nouveaux épisodes troublent les relations germano-américaines : deux agents doubles ont été arrêtés, et le chef des services secrets expulsé. La défiance face à l’allié américain appelait de nouvelles mesures de lutte contre l’espionnage High Tech. Certaines propositions s’avèrent étonnantes.
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Ainsi, à une blague d’un interviewer de TV Morgenmagazin, « Envisagez-vous un retour à la machine à écrire ? », Patrick Senburg de l’Union chrétienne-démocrate, chargé de l’investigation parlementaire sur les activités de la NSA, a répondu très sérieusement que c’était une possibilité.
Le gouvernement allemand prendrait alors la même décision que la Garde Russe, chargée de protéger Poutine, qui avait commandé vingt machines à écrire de la marque mythique Triumph Adler en juin 2013.
Si cette décision régressive peut effectivement empêcher les cyber-fuites, elle a cependant un champ assez réduit, se limitant aux dossiers sensibles et aux échanges d’email, et s’avère difficile à mettre en application dans un système quasi-entièrement informatisé dont plus personne ne semble pouvoir se passer. Et surtout pas les espions.
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