Le mouvement “Occupy Central” prend de l’ampleur à Hong Kong. Depuis plusieurs jours, des milliers d’habitants descendent dans la rue pour protester contre la décision du gouvernement de Pékin de réduire le suffrage universel. En effet, Pékin veut que les Hongkongais choisissent leur chef de l’exécutif parmi seulement deux ou trois candidats présélectionnés par le […]
Le mouvement “Occupy Central” prend de l’ampleur à Hong Kong. Depuis plusieurs jours, des milliers d’habitants descendent dans la rue pour protester contre la décision du gouvernement de Pékin de réduire le suffrage universel. En effet, Pékin veut que les Hongkongais choisissent leur chef de l’exécutif parmi seulement deux ou trois candidats présélectionnés par le pouvoir. La population demande à pouvoir voter librement. Un grand rassemblement était prévu le 1er octobre mais les étudiants et plusieurs mouvements pro-démocratiques ont décidé de devancer l’événement.
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Les manifestations ont été relayées par les habitants sur Instagram. Le gouvernement n’a pas tardé à réagir en bloquant le service de partage de photos dimanche soir. Sur certains clichés, on pouvait voir des policiers gazer des manifestants. Le hashtag #OccupyCentral a été également interdit sur Weibo, le Twitter chinois. Les dirigeants ont peur que cette révolte pro-démocratie s’étende à la Chine entière et redoutent de revivre les événements de la place Tiananmen qui ont eu lieu il y a maintenant 25 ans.
La Chine n’aime pas les réseaux sociaux. Twitter et Facebook y sont interdits depuis les émeutes au Xinjiang en 2009. Mais cette fois-ci Pékin va peut être devoir répondre de cette interdiction soudaine d’Instagram qui connaît un grand succès dans le pays. Et les possesseurs de smartphones n’ont pas dit leur dernier mot puisqu’ils ont réussi à contourner la censure en utilisant une application permettant d’échanger sans avoir recours à Internet.
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