Les femmes sont de plus en plus diplômées et occupent de plus en plus de postes à responsabilité mais le “gender gap” dans la science persiste. Un récent article du National Geographic, explique pourquoi le fait d’avoir occulté les femmes dans la recherche scientifique a nuit à leur santé et comment leur intégration dans le milieu scientifique […]
Les femmes sont de plus en plus diplômées et occupent de plus en plus de postes à responsabilité mais le « gender gap » dans la science persiste. Un récent article du National Geographic, explique pourquoi le fait d’avoir occulté les femmes dans la recherche scientifique a nuit à leur santé et comment leur intégration dans le milieu scientifique va permettre de faire monter le niveau de la connaissance et de la recherche.
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Dans le champ communément appelé STEM pour (science, technology, engineering, mathematics), les femmes représentaient 7% de la force de travail en 1970, 23% en 1990 et 26 % en 2011.
Entre 1970 et 2011, le pourcentage de femmes qui travaillent dans le domaine informatique passe de 18 % à seulement 27 % en 2011. Alors que les sciences sociales comptent 18 % de femmes en 1970 et 61% en 2011.
Sur le plan académique, le fossé homme/femmes est tout aussi flagrant. Une minorité de femmes obtient un doctorat dans le domaine de la physique et de l’ingénierie.
Le manque de femmes dans le milieu scientifique a conduit à une méconnaissance de certaines pathologies ou des effets de certains médicaments sur elles. Par exemple, les attaques cardiaques. Les femmes ont des symptômes différents des hommes. Résultat: de nombreuses attaques ont été mal diagnostiquées par manque d’information.
Les scientifiques ont toujours rechigné à intégrer le sexe comme une variable dans la recherche scientifique. Depuis des décennies, l’individu type pour créer des médicaments et produits scientifiques est basé sur un homme de taille moyenne et d’âge moyen. Même les rats utilisés pour les expériences scientifiques sont des mâles.
Néanmoins, depuis quelques temps, le genre commence à être pris en compte comme une sérieuse variable scientifique. Teresa K. Woodruff, directrice du Women’s Health Research Institute à la Northwestern University parle de « changement de paradigme ».
D’autant que, selon une douzaine d’études, menées par l’université Colombia, l’augmentation du nombre d’embauche de femmes dans une entreprise augmente sa productivité. Les femmes analysent les problèmes différemment des hommes et apportent un regard nouveau.
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