“L’univers s’est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture à lui et s’apprête à dormir d’un sommeil éternel.” Ce n’est pas la voix d’un gourou qui s’exprime mais celle de Simon Driver, membre du Centre international de recherches radio-astronomiques (Icrar) d’Australie. Dans une étude publiée hier, les équipes de l’Icrar ont montré que l’énergie […]
“L’univers s’est écroulé sur son sofa, a ramené la couverture à lui et s’apprête à dormir d’un sommeil éternel.” Ce n’est pas la voix d’un gourou qui s’exprime mais celle de Simon Driver, membre du Centre international de recherches radio-astronomiques (Icrar) d’Australie.
Dans une étude publiée hier, les équipes de l’Icrar ont montré que l’énergie produite par 200 000 galaxies observées était deux fois moins importante que celle générée il y a deux milliards d’années. En gros, l’univers se meurt à petit feu. Pessimiste, Simon Driver explique : “A partir de maintenant, l’univers est voué au déclin, comme une vieillesse qui durerait pour toujours.”
Concrètement, une importante part de l’énergie qui circule aujourd’hui dans notre univers proviendrait du Big Bang (qu’on estime être survenu il y a un peu moins de 14 milliards d’années tout de même !) mais aussi d’une énergie constamment renouvelée lors de la fusion thermonucléaire dans les étoiles, rapporte FranceTVInfo. D’après Andrew Hopkins, de l’Observatoire astronomique australien, les chercheurs savent depuis un moment que le rythme de création d’étoiles dans l’univers est en déclin. Mais l’étude publiée hier montre aussi que le taux de production d’énergie diminue de manière semblable dans les différentes longueurs d’onde.
Sept téléscopes parmi les plus puissants sur Terre ont été utilisés durant huit années pour mener à bien cette étude, qui en fait de l’une des plus précises jamais réalisées. Pas de quoi remettre en question, toutefois, vos prochaines vacances à la montagne.